Gravure… sur bois ?

Compte-fils

Compte-fils

Les illustrations gravées par Jean TARICCO sont au premier abord de véritables miniatures ou de petits tableaux aux teintes lumineuses et subtiles. La loupe ou, plus précisément, le compte-fils, est indispensable pour apprécier pleinement la finesse du trait et le rendu des matières.

 

Cette précision et ce niveau de détail ne peuvent être obtenus avec un support en bois (buis ou poirier), qui cède la place dans les années 1970 au celluloïd, matière plastique idéale possédant tous les avantages du bois… sans ses inconvénients : la plaque en celluloïd est en effet insensible aux variations atmosphériques (ce qui écarte tout risque de déformation) et offre de surcroît une surface homogène. Ces qualités essentielles permettent une grande précision du trait et autorisent un repérage parfait au niveau des couleurs.

En outre, à l’impression, le celluloïd est beaucoup plus résistant que le bois : lorsque ce dernier ne supporte guère plus de 500 passages, d’une qualité de reproduction médiocre, le premier permet de tirer à plus de 3 000 exemplaires, sans altération sensible de l’illustration.

 

 

 

 

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